personne tenant un pendule

André Bovis et l’échelle d’énergie vitale en radiesthésie

L’essentiel à retenir : André Bovis, inventeur niçois, a créé dans les années 1930 une échelle mesurant des ‘taux vibratoires’ au pendule, basée sur une graduation de 6500 unités Bovis (UB) liée à la lumière visible. Malgré un statut de pseudoscience non validée, son échelle reste un outil de référence en radiesthésie.

Vous confondez Alfred Bovis et « André Bovis » ? Découvrez le parcours improbable de ce chaudronnier niçois, autodidacte visionnaire de la radiesthésie, qui a conçu l’échelle de Bovis pour mesurer les « taux vibratoires » entre 0 et 10 000 UB. Ce passionné d’expérimentation, inventeur d’une couveuse et d’un ovimètre pour tester la fraîcheur des œufs, s’est inspiré des théories de l’abbé Th. Moreux sur les « radiations des pyramides », sans jamais quitter la France. Son échelle, d’abord gravée sur une réglette de 20 cm, évalue la vitalité des lieux et des êtres en combinant approche artisanale et croyances énergétiques, déclenchant encore aujourd’hui des controverses scientifiques sur sa pseudo-objectivité.

  1. Qui était Alfred Bovis, l’homme derrière le mythe ?
  2. La naissance de l’échelle de Bovis : une tentative de quantifier l’énergie vitale
  3. Comment utiliser et interpréter l’échelle de Bovis ?
  4. La place d’Alfred Bovis dans l’histoire de la radiesthésie et le regard de la science

Portrait d'Alfred Bovis et son biomètre

Qui était André Bovis, l’homme derrière le mythe ?

Démystification : le véritable parcours d’un inventeur niçois

André Bovis, souvent confondu avec un certain « Alfred », était un inventeur autodidacte niçois (1871-1947). Contrairement aux mythes persistants, il n’était ni médecin, ni physicien, ni égyptologue. Issu d’une famille de commerçants, il dut abandonner ses études à 16 ans pour reprendre l’entreprise familiale.

Ce chaudronnier passionné d’innovation a laissé des traces concrètes dans plusieurs domaines techniques, avec des créations vérifiables :

  • Une couveuse pour l’élevage
  • Un hygromètre pour mesurer l’humidité
  • Un ovimètre pour tester la fraîcheur des œufs

Ces réalisations témoignent d’un esprit inventif et expérimental. Sa collaboration avec l’ingénieur André Simoneton pour l’étalonnage du biomètre montre sa volonté de confronter ses idées à des compétences techniques. Cette collaboration a transformé son idée initiale (échelle de 0 à 10 000 unités) en un outil opérationnel basé sur le spectre rouge du soleil, démontrant son souci d’ancrage pratique malgré les limites de la méthode.

De l’expérimentation à la radiesthésie : une passion autodidacte

Le passage d’André Bovis à la radiesthésie s’inscrit dans sa démarche expérimentale. Ses recherches pour déterminer le sexe des œufs à l’aide d’un pendule ont aiguisé son intérêt pour les réactions inexpliquées de son outil. Cette curiosité l’a conduit à s’appuyer sur les écrits de l’abbé Théodore Moreux, sans voyager en Égypte comme le suggèrent certains récits.

Les maquettes de la pyramide de Khéops qu’il construisait n’étaient pas le fruit d’un voyage mythique, mais d’expérimentations inspirées par les propriétés de conservation des pyramides. En observant la préservation de matière vivante dans ces structures, il a lié l’orientation géométrique aux énergies subtiles, inspirant la « pyramidologie » moderne. Son approche, bien que non scientifique, reflète une logique d’artisan cherchant à reproduire des effets observés.

Cette trajectoire atypique, entre vérifiable et spéculatif, explique l’engouement comme le scepticisme qu’il suscite encore. Son héritage réside dans sa tentative de quantifier l’impalpable, comme le montre son échelle des « unités Bovis » (UB = 1 angström), cherchant à ancrer scientifiquement des phénomènes non mesurables. Malgré le manque de validation scientifique, ses outils restent utilisés par certains praticiens comme symboles d’une démarche holistique.

En remplaçant l’égyptologue imaginaire par le chaudronnier niçois, on saisit comment un esprit curieux a pu créer des outils de mesure pour des phénomènes que la science n’a jamais validés. Ce mélange d’ingéniosité technique et de spéculations ésotériques illustre parfaitement les tensions entre empirisme et intuition dans l’histoire des pseudosciences.

La naissance de l’échelle de Bovis : une tentative de quantifier l’énergie vitale

Le concept du « taux vibratoire »

André Bovis, radiesthésiste niçois du début du XXe siècle, a cherché à transformer une pratique ésotérique en outil mesurable. Son hypothèse centrale ? Tout être vivant, tout lieu, toute substance émettrait un « taux vibratoire » révélateur de son énergie vitale. Ce concept, aujourd’hui central dans la géobiologie, visait à remplacer l’interprétation subjective des mouvements du pendule par une méthode standardisée.

S’inspirant des recherches sur les ondes et la physique quantique naissante, Bovis postulait que des mesures précises permettraient de distinguer les énergies positives des énergies néfastes. Pour en savoir plus sur cette notion centrale à sa méthode, consultez cette explication du taux vibratoire dans les pratiques énergétiques contemporaines. L’héritage de Bovis se retrouve dans les travaux de son petit-fils Jacques Bovis, figure majeure de la géobiologie moderne.

Le premier outil : la règle de Bovis et sa graduation en angströms

En 1930, Bovis développe une règle simple : une réglette de 20cm graduée de 0 à 100. La valeur 100 correspond à 6500 angströms (Å), une longueur d’onde déterminante pour Bovis. Ce physicien autodidacte, qui abandonna ses études à 16 ans pour gérer le commerce familial, pensait que 6500Å représentait le seuil de visibilité humaine pour les radiations « vitales ».

Sa méthode reposait sur l’idée que la santé d’un organisme pouvait se mesurer par sa proximité avec cette référence. Un être humain en bonne santé vibrerait autour de 6500Å, tandis qu’un taux inférieur signalerait un déséquilibre énergétique. Cette approche innovante, bien que non scientifiquement validée, marquait une volonté d’objectivité rare dans le domaine de la radiesthésie. Bovis, passionné d’aviation et d’apiculture, transposait ses connaissances techniques dans ce nouveau domaine.

L’évolution vers le « Biomètre de Bovis » et les Unités Bovis (UB)

Insatisfait de sa première échelle, Bovis s’associe à l’ingénieur André Simoneton pour créer le Biomètre de Bovis. Ce nouvel outil, une réglette de 30cm graduée jusqu’à 10 000Å, permet des mesures plus précises. La notion d’Unités Bovis (1UB=1Å) naît alors, popularisant définitivement son système.

Pour comprendre cette évolution technique et philosophique, ce guide moderne sur le Biomètre de Bovis éclaire les applications actuelles de cet héritage. Les aliments, par exemple, sont catégorisés selon leur niveau vibratoire : les fruits frais atteignent 9 000 UB, tandis que les produits transformés descendent sous les 1 000 UB. Cependant, comme le souligne cette référence externe, « L’ambition d’André Bovis n’était pas de prouver une vérité mystique, mais de créer un outil standardisé pour quantifier les radiations subtiles qu’il percevait, une tentative de donner une mesure à l’invisible. »

<strong>Évolution du concept Bovis</strong>

Comment utiliser et interpréter l’échelle de Bovis ?

La méthode de mesure avec le pendule

Le radiesthésiste utilise un pendule pour mesurer les taux vibratoires. Après une préparation dans un lieu calme, le pendule est placé au-dessus du point neutre (6 500 UB), référence universelle correspondant à la moyenne des êtres vivants. En se concentrant sur l’élément à tester (objet, lieu, personne), le pendule réagit par des oscillations ou rotations, révélant la valeur sur l’échelle. L’orientation des mouvements (gauche/droite, horaire/anti-horaire) peut indiquer des énergies positives ou négatives.

Les mouvements du pendule seraient influencés par l’effet idéomoteur : des micro-mouvements musculaires inconscients liés aux attentes de l’utilisateur. Une maîtrise technique est essentielle pour réduire les biais subjectifs, d’où l’importance d’exercices réguliers pour affiner sa sensibilité. Les adeptes recommandent de s’exercer sur des objets connus avant de passer à des mesures complexes.

Comprendre les valeurs de référence de l’échelle

 

Grille d’interprétation des Unités Bovis (UB)
Catégorie Taux vibratoire (UB) Interprétation courante
Plan Physique 0 – 10 000 UB Mesure la vitalité physique. En dessous de 6 500 UB : risque de fatigue ou maladie. Entre 7 000-9 000 UB : bon équilibre énergétique. Les aliments frais (comme les légumes bio) dépassent souvent 8 000 UB, contre 2 500-3 500 UB pour les produits industriels.
Plan Énergétique 10 000 – 14 000 UB Évalue l’énergie des lieux. Les environnements « sains » oscillent entre 12 000-14 000 UB, tandis que des sites sacrés comme le Mont Saint-Michel ou la Cathédrale de Chartres atteignent régulièrement 50 000-100 000 UB selon les mesures.
Plan Spirituel Au-delà de 14 000 UB Relatif à l’évolution spirituelle et à la conscience. Les états méditatifs profonds (zazen, yoga) peuvent générer des taux entre 40 000-60 000 UB, traduisant un alignement énergétique.

Règle ou cadran de Bovis : quel outil pour quelle mesure ?

La règle de Bovis, linéaire (0-10 000 UB), sert aux mesures courantes : vitalité humaine ou qualité des aliments. Un fruit frais peut atteindre 9 000 UB, contre 3 000 UB en moyenne pour des produits du marché. Cette échelle est utilisée par les praticiens du bien-être pour conseiller sur l’alimentation ou diagnostiquer des déséquilibres.

Le cadran de Bovis, circulaire, permet des mesures étendues (jusqu’à 60 000 UB). Il est adapté aux lieux sacrés (valeurs dépassant 100 000 UB pour des sites comme la Cité de Glastonbury) ou aux états méditatifs profonds (40 000-60 000 UB). Ce format est utilisé en géobiologie pour diagnostiquer l’énergie d’un lieu ou en thérapie énergétique pour des soins avancés.

André Bovis a conçu ces outils pour quantifier l’énergie vitale, associant science et intuition. En collaboration avec l’ingénieur André Simoneton, il a développé le biomètre de Bovis, une réglette étalonnée à 10 000 UB basée sur le spectre rouge du soleil. Son travail, bien que non validé scientifiquement, reste une référence en radiesthésie pour ceux souhaitant explorer les champs vibratoires.

La place d’André Bovis dans l’histoire de la radiesthésie et le regard de la science

Une contribution majeure : la standardisation d’une mesure subjective

André Bovis (1871-1947), radiesthésiste niçois, a marqué l’histoire de la radiesthésie en créant l’échelle dite de Bovis dans les années 1930.

À l’origine, son outil consistait en une réglette de 20 cm graduée de 0 à 10 000 unités Bovis (UB), basée sur l’angström (1 UB = 1 angström). Cette échelle visait à quantifier les « taux vibratoires » des êtres vivants, objets ou lieux via le pendule.

En collaboration avec l’ingénieur Simoneton, Bovis a perfectionné son outil pour créer le « biomètre de Bovis », une réglette de 30 cm jusqu’à 10 000 Å. L’utilisation consistait à repérer le « point neutre » (6 500 UB) puis à mesurer les réactions du pendule.

Cet outil a standardisé la pratique, devenant un référentiel incontournable pour les radiesthésistes, malgré son absence de validation scientifique.

Le débat scientifique : entre effet idéomoteur et pseudoscience

La radiesthésie est considérée comme pseudoscience par la communauté scientifique. Les mouvements du pendule sont attribués à l’effet idéomoteur, phénomène psychologique documenté dès 1854 par Michel-Eugène Chevreul.

« Malgré l’engouement des praticiens, la communauté scientifique attribue les mouvements du pendule non pas à des radiations externes, mais à l’effet idéomoteur, un phénomène où les pensées de l’opérateur influencent inconsciemment ses propres muscles. »

Les mesures en unités Bovis (UB) reposent sur un cadre théorique non vérifiable. Aucune étude rigoureuse n’a jamais démontré l’existence des « radiations vitales » mesurées. Les résultats non reproductibles s’expliquent par des attentes du pratiquant.

Comme l’explique l’analyse scientifique des pseudosciences, les critères de pseudoscience s’appliquent ici: jargon ésotérique, absence de protocoles expérimentaux et inversion de la charge de la preuve.

Les unités Bovis, bien que largement utilisées en géobiologie, n’ont aucun fondement physique. Les mesures fantaisistes (ex: cathédrales à 4M UB, virus à 170 000 UB) illustrent l’absence de méthode objective.

André Bovis, inventeur autodidacte niçois, a créé l’échelle des taux vibratoires, restée dans le domaine des pseudosciences. Bien que ses travaux aient structuré un langage pour la géobiologie et la radionique, la science attribue le pendule à l’effet idéomoteur, sans preuve expérimentale. Son héritage mêle créativité et mystère des énergies invisibles.

FAQ

Quel est le taux vibratoire normal pour un être humain en Unités Bovis ?

Le taux vibratoire normal pour un être humain, selon l’échelle de Bovis, se situe entre 8 000 et 10 000 Unités Bovis (UB). Cette plage est associée à un état de santé équilibré. Un point neutre à 6 500 UB est considéré comme seuil critique : en dessous, les valeurs sont liées à un état de fatigue ou de déséquilibre énergétique, tandis qu’au-delà, la vitalité s’accroît. Ces interprétations restent fondées sur des théories pseudoscientifiques, sans validation empirique reconnue.

Est-ce que la radiesthésie fonctionne ?

La radiesthésie est une pratique divinatoire utilisant des outils comme le pendule ou la baguette pour détecter des « radiations » ou énergies subtiles. Bien que des adeptes y voient une méthode intuitive, la communauté scientifique la classe comme pseudoscience. Les mouvements du pendule sont attribués à l’effet idéomoteur, un phénomène musculaire inconscient lié aux attentes de l’opérateur. Aucune étude rigoureuse n’a validé son efficacité, comme le souligne l’expérience de Munich (1986-1988) ou les travaux de Michel-Eugène Chevreul dès 1854.

Est-ce qu’un taux vibratoire de 10 000 Unités Bovis est normal pour un être humain ?

Oui, un taux de 10 000 UB s’inscrit dans la plage normale décrite par l’échelle de Bovis, associée à une vitalité optimale. Cette valeur est même considérée comme seuil supérieur pour la santé physique. Cependant, ces échelles restent des outils subjectifs, sans fondement scientifique établi. Leur usage relève d’une approche holistique ou énergétique, souvent critiquée pour son manque de reproductibilité expérimentale.

Quels sont les aliments à haut taux vibratoire ?

Les aliments frais et biologiques atteignent généralement les meilleures valeurs, souvent autour de 9 000 UB pour les fruits ou légumes cueillis à maturité. Les eaux de source naturelle peuvent monter à 8 000-18 000 UB, tandis que les aliments transformés ou vieillis voient leur taux chuter sous 3 000 UB. Les produits vivants et non altérés chimiquement sont systématiquement mieux classés en radiesthésie, bien que ces mesures soient descriptives sans base physico-chimique démontrée.

Comment puis-je savoir si mon taux vibratoire est élevé ?

Pour mesurer son taux vibratoire via la méthode Bovis, on utilise un pendule au-dessus d’une règle ou d’un cadran gradué (de 0 à 10 000 ou plus). Le point d’oscillation ou d’arrêt du pendule indique la valeur. Un taux supérieur à 8 000 UB est interprété comme élevé et sain. Cette pratique, bien qu’ancrée dans les théories de la radiesthésie, repose sur une méthode non standardisée et sujette à des biais perceptifs, limitant sa fiabilité selon les critères scientifiques.

Quel est le taux vibratoire d’une personne en bonne santé ?

Une personne en bonne santé afficherait selon Bovis un taux entre 8 000 et 10 000 UB. Ce niveau reflète une énergie vitale suffisante, avec une résilience accrue face aux stress ou maladies. Les variations individuelles sont attribuées à des facteurs comme l’alimentation, l’environnement ou l’état émotionnel. Toutefois, ces corrélations restent théoriques, sans corrélation biologique établie.

Quel est le tarif d’une radiesthésie ?

Le coût d’une séance de radiesthésie varie selon les praticiens, souvent entre 50 et 150 euros en France. Cependant, cette activité n’étant pas réglementée, les prix et la formation des intervenants ne sont pas standardisés. Les sessions peuvent inclure des diagnostics énergétiques de lieux ou d’aliments, avec des conseils pour améliorer les taux vibratoires, bien que ces services restent dans le cadre d’une démarche holistique non médicale.

Quelle question ne pas poser à son pendule ?

Il est déconseillé de poser des questions floues, morales ou soumises à l’opinion, comme « Dois-je quitter mon emploi ? » ou « Est-ce que cette personne m’aime ? ». Les radiesthésistes préfèrent des interrogations précises et objectives (« Quel est le taux vibratoire de ce lieu ? ») pour éviter les biais d’interprétation. La méthode exige aussi de respecter un protocole d’étalonnage et de concentration pour limiter l’influence inconsciente de l’utilisateur sur le pendule.

Comment appelle-t-on une personne qui utilise un pendule pour la radiesthésie ?

Un pratiquant de la radiesthésie est désigné comme « radiesthésiste » ou « radiesthète ». Ces termes désignent des individus utilisant des outils comme le pendule, la baguette ou les cadrans de Bovis pour détecter des énergies subtiles. Cette pratique, bien que dotée d’une riche histoire (avec des figures comme Alfred Bovis ou l’abbé Bouly), n’est pas reconnue par la communauté scientifique pour ses applications médicales ou techniques.

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